Notation blanche
Bonjour à tous,
Ma question est aujourd'hui assez simple : existe-t-il un mode de saisie automatique en notation blanche qui permettrait par exemple lorsqu'on saisit une noire d'obtenir une croche blanche, et qui conserverait par ailleurs la métrique indiquée en début de morceau ? J'arrive toujours à bricoler quelque chose et à retomber sur mes pattes, mais c'est excessivement long et casse-bonbons, pour rester courtois.
Comme toujours, merci de votre patience, et bon début de soirée.
Comments
Tu aurais une image? Parce que je vois pas du tout ce que tu veux dire... Tu parles de notation blanche comme celle du 16eme siècle? avec des notes carrées?
In reply to Tu aurais une image? Parce by [DELETED] 5
Avec des notes carrées ou pas, je parle de cette notation en figures exclusivement blanches qui a perduré jusqu'au début du XVIIIè siècle. Je t'envoie un fichier illustratif (pour info, la mesure est à 3/2).
In reply to Avec des notes carrées ou by Il Continuisto
Pas facile de voir sur ton exemple, j'imagine que tu sais que tu peux changer la tête de note de toutes les notes pour une blanche avec un clic droit sur une note > sélectionner les éléments similaires. Puis dans l'inspecteur, type de tête de note, blanche
In reply to Pas facile de voir sur ton by [DELETED] 5
Bien sûr, c'est quelque chose que je sais faire.
Mais il ne s'agit pas simplement de changer les têtes de notes, il faut que le texte musical obéisse à la métrique du morceau. Par exemple, dans une pièce à 3/2, je dois faire entrer six croches (que je "blanchirai" par la suite), pas douze. Dans ce cas, tu pourrais me dire : pas de problème, tu mets un 3/4 que tu affiches 3/2, ce qui te permet d'avoir tes blanches et tes croches en juste quantité. Mais dans un 3/2, je dois aussi pouvoir faire entrer une ronde et une blanche, ce qui n'est plus possible avec un 3/4.
Le souci, c'est n'est pas tant de parvenir à obtenir le résultat que je veux : par des calculs et l'organisation des différentes mesures, j'y arrive toujours. C'est plutôt d'avoir un moyen de saisir cette notation en respectant les contraintes qui lui sont propres, sans que ce soit du bricolage.
In reply to Avec des notes carrées ou by Il Continuisto
Je pense que simplement changer les têtes de notes ne suffit pas.
La notation blanche ou notation mensurée répond à des règles d'écriture et de lecture que MuseScore ne doit pas connaître. Le programmer est sans doute possible mais on risque l'usine à gaz même si je ne suis pas hostile au fait que la facilité de rédaction que permet MuseScore puisse être mise au service de ceux qui rédigent en écriture ancienne.
Des logiciels ( Wolfgang, Finale avec un plugin et d'autres ) sont capables d'écrire ainsi mais d'une part ils sont payants et d'autre part, dans ce contexte, ne sont pas très conviviaux pour rédiger une partition.
In reply to Je pense que simplement by Miré
En effet, il ne s'agit pas seulement de changer les têtes de note. Je ne sais pas ce qu'il est possible de faire, mais peut-être serait-ce déjà un premier pas de programmer museScore avec un système de saisie automatique en notation blanche du XVIIè siècle qui respecte quelques contraintes comme l'absence de noires auxquelles on "substitue" les croches blanches, sans pour autant aller jusqu'à l'éduquer à la notation de la Renaissance.
In reply to En effet, il ne s'agit pas by Il Continuisto
Actuellement, seule, la palette "Symboles" donne accès à ce genre de figures. Ce n'est évidemment pas suffisamment pratique - et même pas pratique du tout - pour rédiger une partition. Il faut pour cela une police de caractères ( solution utilisée par les logiciels précités ) auxquels sont attachées des valeurs temporelles or c'est le problème : en notation blanche il semble qu'une même figure n'ait pas la même signification de durée ( et même de rythme ) en fonction du contexte. C'est ici que risque de commencer l'usine à gaz... si MuseScore, comme pour toute autre partition, doit être capable, à minima, de jouer les notes écrites mais peut-être n'est-ce pas nécessaire ?
Les noires existent en notation blanche, c'est la coloration : soit des minimes colorées ( rythme binaire ), soit une manière de triolet ou de rythme ternaire ( 3 noires = 2 blanches ).
Question subsidiaire ( par simple curiosité ) : est-il vraiment nécessaire de rédiger une partition dans une notation que pratiquement plus personne ne sait lire aujourd'hui ?
In reply to Actuellement, seule, la by Miré
La notation blanche à laquelle je fais référence est différente de la notation blanche de la Renaissance en ce sens qu'elle est exclusivement blanche : pas de noires ni de croches telles qu'on les connaît, seulement des figures entièrement blanches.
Quant à la question subsidiaire, il est strictement nécessaire de conserver cette notation, pour moi en tout cas. S'en affranchir, c'est perdre une partie du sens de ce qui est écrit.
In reply to La notation blanche à by Il Continuisto
J'ai beau chercher, à part le plaint chant où les noires sont pratiquement inexistantes ( mais il y en a parfois quand même ) tout ce que je consulte sur la notation blanche fait état de noires ( qui sont même apparemment plus anciennes que les notes dites blanches ). Peux-tu me conseiller où trouver de la doc sur cette notation particulière ?
Couperin utilise assez souvent la notation blanche, même dans ses pièces de clavecin ( Les Folies Françoises).
La restituer est nécessaire sinon on ne comprend pas la transition avec ce qui suit ou précède.
Voir : "Leçons de ténèbres" -
La meilleure solution serait une police spécifique pour les notes.