Changement d'altérations à mi-morceau

• May 8, 2012 - 16:55

Bonjour,

Je débute sur Musescore depuis peu et je découvre un outil bien conçu pour écrire des partitions de façon assez intuitive...
J'en suis à ma 2ième partition et je bloque sur un point qui concerne les altérations.
Mon morceau commence avec un dièse sur le si et le mi à la clé, puis sur la 2ième moitié du morceau, un changement de tonalité fait sauter les 2 dièses.
Je ne parviens pas à remplacer les 2 dièses par des bécarres sur les portées impactées par ce changement. Je n'arrive qu'à mettre des altérations accidentelles sur chaque note mais je veux éviter cela pour faciliter la lecture de la partition.

Y a-t-il une astuce pour la modification d'altérations dans le cours de la partition ?
Merci d'avance pour votre aide...

Jean-Baptiste


Comments

In reply to by Billard Sirakawa

Mi-Fa et Si-Do un 1/2 ton diatonique = 4 commas et toutes les altérations font varier vers le haut ou le bas les notes d'un 1/2 ton chromatique = 5 commas d'où Fab plus bas d'un comma que Mi ou SI# plus haut d'un comma que Do par exemple. Mais cette subdivision du ton en 9 commas est celle de la musique occidentale, le comma y étant reconnu comme la plus petite variation tonale perçue par nos oreilles. Quelques auteurs contemporains ont divisé le ton par douze, les musiques ethniques par ce qu'elles ont voulu, tout cela est très subjectif et laisse la porte ouverte aux auteurs futurs.

In reply to by [DELETED] 15468

Bon... comma c'est un terme général pour "chouïa" ou "epsilon qui fait ch...".
En fait ce sont des rapports légèrement différents de 1. Mais des rapports entre quoi et quoi ?

Entre la septième octave et la douzième quinte (donc Do et Si#) : comma pythagoricien.
Entre la quatrième quinte et la tierce majeure juste (5/4) : comma syntonique.
Entre 3 tierces majeures justes et l'octave : comma enharmonique.
Gamme de Holder : octave = 53 "commas" c'est à dire 9 par ton, dont 5 pour le demi-ton diatonique.

Il est essentiel de comprendre que tous ces "commas" sont différents !
(même si l'un ou l'autre sont numériquement assez proches, ils sont conceptuellement différents).
Donc cela n'a pas de sens de dire "comma" tout court, sans préciser de quoi on parle.

Ce n'est pas le lieu pour développer, tout est expliqué ici (pour une fois je cite wikipedia) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comma_(musicologie)

PS : ce n'est pas un hasard si les trois premiers cités ci-dessus font intervenir les combinaisons :
octave, quinte ; quinte, tierce ; octave, tierce ;
C'est parce que 2, 3, et 5 étant premiers entre eux, aucune de leurs puissances (qui interviennent dans les rapports de fréquences) ne peuvent jamais être égales. Elles peuvent cependant l'être presque, et ces "presque" sous-tendent la définition des divers commas.

La musique occidentale a utilisé, semble-t-il, la gamme de pythagore au moyen-âge (quintes pures, tierces énormes), des gammes mésotoniques à la renaissance (tierces justes ou presque), et d'autres encore au baroque (amélioration de la possibilité de modulations éloignées pas trop mauvaises), avant la gamme "actuelle" à 12 demi-tons égaux.
(je lui mets des guillemets à "actuelle", car la musique contemporaine est passée par là).

In reply to by Alain Naigeon

Moi, je ne parlais que des 9 commas qui font un ton parce que le ton c'est bon. Pour le reste je préfère le ton humoristique ou le thon Germon ; ))

NB. 1 - C'est curieux, j'ai toujours vécu avec un 1/2 ton diatonique de 4 commas.
2 - Wikipedia Francophone qui raconte que les casses typographiques sont subdivisées en capitales dans lesquelles on place les majuscules, les petites capitales ( dans lesquelles ont place quoi ? ) et les bas-de-casse dans lesquelles on place les minuscules ( en oubliant au passage les bas-de-casse petit oeil *), ce qui est complètement absurbe ( capitale/bas-de-casse concerne 2 graphies différentes des caractères et majuscule/minuscule fait référence à une convention d'écriture ) me laisse sur la réserve concernant la musicologie... et d'autres rubriques d'ailleurs.

* Ne cherchez pas : même les jeunes imprimeurs ne savent plus ce que c'est. ( les plus fûtés auront compris que s'il existe des petites capitales, il existe aussi des petits bas-de-casse, l'oeil est la vraie taille du caractère, le corps étant celle du talus c'est à dire la taille du caractère + l'interligne - qui est donc à minima la différence entre le corps et l'oeil - mais cette notion a été mise à mal fin des années 60 avec l'apparition des photocomposeuses ).

Fin du cours de typographie... Sortez en rang sans bruit...

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