Changement de couleur des queues de croche
Concernant le changement de couleur des notes, j'ai 2 problèmes :
- Je n'arrive pas à changer la couleur des notes autrement qu'en sélectionnant séparément chaque tête et hampe de note. En sélectionnant une mesure et clic droit, je n'ai pas accès à une fonction "couleur" permettant de changer la couleur de toutes les notes de la mesure.
- après sauvegarde et fermeture d'un fichier, lors de la réouverture les queues de croches et liaisons entre notes avec couleur modifiée sont redevenues noires...
Merci pour votre aide
Commentaires
En sélectionnant la mesure et ensuite en cliquant droit sur une des notes des cette mesure, il est possible de changer la couleur des têtes globalement. Pour les hampes et les ligatures malheureusement en sélectionner une et utiliser la possibilité "Sélectionner tous les éléments similaires" agit à minima sur toute la portée.
A noter un bug : quand on sélectionne la mesure et change la couleur des tête de notes ont change aussi la couleur de la barre de mesure. Quand à la stabilité de certaines utilisations peu courantes, ça reste une petite faiblesse de cette version de MuseScore.
Moralité : c'est pour le moment un peu insoluble ; )
Il existe un plugin mais je ne crois pas qu'il soit pertinent ici.
En réponse à Bonsoir ! par [DELETED] 15468
C'est un bug connu de la version 1.2. C'est corrigé pour la prochaine normalement.
Voir #3155: Color and position of flags/hooks are not saved
En réponse à C'est un bug connu de la par [DELETED] 5
Merci pour l'info ! Comme le bug a été reporté en 2009, espérons que la prochaine version arrive rapidement...
Même si la colorisation des notes n'est pas employée souvent dans les partitions (dans la musique on est encore resté au noir et blanc !) pour ma part je trouve que c'est une option très utile et une fonction importante de ce logiciel !
En réponse à Merci pour l'info ! Comme le par Emmanuel DEFRANCE
Pour 2 raisons :
1 - en imprimerie la couleur veut dire plusieurs matrices... qui coûtent chers. Comme on imprime pas les partitions en même quantité qu'on imprime les magazines ou les journaux ce coût n'est pas dilué sur un grand nombre d'exemplaires... d'ou retenue bien compréhensible des clients.
2 - malgré les progrès fait par nos chimistes pour nous donner des couleurs stables dans le temps, le noir reste la couleur qui permet aux documents de mieux traverser les siècles.
Et rien actuellement ne grarantit que nos documents imprimés en couleur à domicile avec nos imprimantes seront lisibles dans 2 ou 3 décennies. Et d'ici là, la version de MuseScore ( qui écrira la musique simplement en l'entendant ; ) ne pourra peut-être plus lire les fichiers actuels et encore moins les réimprimer... les copistes ne sont pas près d'être au chômage !
En réponse à Merci pour l'info ! Comme le par Emmanuel DEFRANCE
Disons plutôt qu'on est revenu au noir et blanc... il fut une époque où les notes pouvaient être rouges, pleines ou évidées, etc, ces détails ayant une signification rythmique qui pouvait, en plus, être personnelle au compositeur, et sans qu'il en indique toujours les principes ; finalement le noir et blanc, ce n'est pas si mal !! :-)
En réponse à Disons plutôt qu'on est par Alain Naigeon
des encres:
il suffit de regarder n'importe quel document enluminé pour constater une bonne conservation des couleurs. Est-ce le choix de leurs composants, ou le résultat des conditions de leur entreposage, nescio...
Mais c'est vrai que les antiphonaires colorés sont d'une splendeur inégalée.
On peut imaginer un Rimbaud de la musique qui écrirait:
Ronde Rougit, Noire noircit, Blanche blanchit,
Arc-en ciel de croches aux hampes rayonnantes.
Arpèges tournoyant, formes étincellantes
Si le dièse éclaircit, le bémol assombrit.
En réponse à qualité par Billard Sirakawa
Sont-elles bien celles d'origine ? pas si sûr. Même conservés dans des conditions de protections extrêmes comme le sont les document anciens ( justement parce que les couleurs sont fragiles ) les pigments inter-agissent entre eux et migrent dans leur support. Ceux qui restaurent les oeuvres vieillissantes sont parfois effarés par les découvertes qu'ils font ( avec les technologies modernes ) : l'oeuvre aux couleurs douces et apaisantes se révèle à l'origine bariolée et criarde, le temps ayant fait en surface son oeuvre et "palettisé" les couleurs avec plus de talent que ne l'avait fait le maître. A contrario, le ciel verdasse derrière la Joconde était très bleu et l'arbre au feuillage très sombre, presque noir, qui se détache sur ce ciel était tout en nuance de vert le plus simplement du monde. De vieilles tapisseries du moyen-âge dont on sublimait le subtil camaïeux de bleu et de bruns étaient éclatantes de couleurs vives à l'origine, etc....
Quand à mon propos, au départ, il concernait les encres et surtout ceux d'imprimerie... qui restant pourtant les colorants les plus stables qui soient, ne résistent pas à une longue exposition à la lumière et encore moins à Chronos, ce redoutable prédateur...