Changement d'instrument au cours d'une même portée

• Oct 23, 2017 - 14:41

Bonjour, je cherche à passer d'un instrument à portée simple a un clavier à portée double, au cours d'une même portée, mais il ne m'affiche qu'une portée en faisant le changement d'instrument, y'a t'il une possibilité pour en avoir 2 ? Merci...


Comments

Bonjour,
Non, on ne peut pas ainsi passer du coq à l'âne en cours de portée (ou dit autrement, par exemple, passer d'une flûte à un piano en cours de route)
Ajouter simplement le piano, puis une fois la partition saisie, aller dans Style -> Général -> Partition -> Masquer les portées vides
NB: si vous pouvez décrire le cas d'utilisation (avec image ou pdf), cela pourra être utile pour compléter ces premiers conseils.

In reply to by cadiz1

Merci, en fait je cherche à écrire un exercice de solfège pour faciliter le démarrage de la lecture de la clé d'ut 3. Dans l'idéal j'aimerais pouvoir alterner une mesure à portées doubles et une mesure en clé d'ut en gardant le do central au même niveau.... J'ai déjà réduit l'espace à l’intérieur de l'accolade entre les deux portées, et j'ai changé de clé en changeant de système mais ce n'est pas aussi parlant... j'essaye de trouver un moyen pour faire ce que je veux en fouillant dans les propriétés de la portée mais je n'y suis pas encore... Ajouter des lignes se fait systématiquement en dessous de la portée, mettre des lignes en couleurs ne semble pas pouvoir concerner une sélection précise de lignes... Si vous avez de l'inspiration à mettre au service de la pédagogie n’hésitez pas ! Je suis prof de solfège et j'aime faciliter la tâche à mes élèves au maximum....

In reply to by Guillaume Hue

"et j'aime faciliter la tâche à mes élèves au maximum...."
Alors, nous sommes deux! (mais guitare ici) Et aussi, j'aime faciliter la tâche de mes collègues, dont quelques-uns sont adeptes de MuseScore, mais à un stade disons tatônnant :)
Juste en aparté, j'ai produit ceci le mois dernier pour ma collègue prof de solfège. Je suis parti d'une fiche manuscrite (et assez mal fichue), mais cette collègue avait des directives précises (!), pour arriver à: Rythme.pdf

Revenons donc à votre problématique. A propos de votre exercice de solfège (démarrage de la lecture de la clé d'ut etc.), et du second fichier, auriez-vous, justement, une image à joindre des résultats (un document manuscrit peut-être, ou publié?) que vous souhaitez atteindre. Il est toujours plus simple de se caler sur un visuel que sur des mots.

In reply to by Guillaume Hue

"Je me suis donc attablé avec ciseau, pot de colle, etc... "
-;)
Pour la ligne de couleur, je ne comprends pas tout. Sur votre pdf, il y a une seule (rouge), et deux clés (Sol et Fa), alors que sur votre fichier .mscz, il n'y a qu'une clé (Ut)?
Quoiqu'il en soit, le principe sera le même pour d'autres lignes:
Clé d'ut presque centrée couleur.mscz

Et pour l'autre fichier .mscz (solfège ut portées proches), il y a bien une portée clé de Sol/Fa proches, mais aussi une portée supplémentaire (clé d'Ut), et qui n'est pas sur votre pdf?
Donc, pas simple de "piger" ce que vous voulez exactement. J'essaye!

In reply to by Guillaume Hue

Je cherche à créer une continuité entre les portées double avec les deux clés et la portée simple clé d'ut pour que les élèves puissent conserver et cultiver les repères qu'ils ont dans la lecture des clés de Fa et Sol en passant rapidement d'un système à l'autre, ce qui en plus correspond à la réalité des hauteurs au passage...

In reply to by Guillaume Hue

"apparemment on ne peut rendre invisible que les lignes d'une portée et pas seulement d'une mesure?"

Via les propriétés de la portée, en effet, mais on peut, après avoir ajouté - nécessairement - un autre instrument (un autre alto ou autre, peu importe), vous faites clic-droit sur une mesure -> Propriétés de la mesure -> décocher "Visible " -> Ok
Ceci fait, vous retournez dans la boîte de dialogue des Instruments ("I"), et vous décochez "Visible" pour l'instrument que vous veniez d'ajouter.
Est-ce le résultat souhaité ? Pas sûr! (voir en fin de première portée): 1Clé d'ut presque centrée couleur.mscz

In reply to by Guillaume Hue

J'ai du mal à comprendre où vous voulez en venir aucune clé d'ut ne pouvant placer le do comme la clé de sol

Clés d'ut.png
( Pour ceux qui ne lisent pas la clé d'ut, comme indiqué, il s'agit du même do donc tous de même hauteur ).

A part une bidouille comme indiqué par Cadiz, mais qui ne sera pas satisfaisante et surtout pas très pratique, du moins dans sa version actuelle, MuseScore ne vous proposera pas de solutions...

In reply to by [DELETED] 16875981

Justement de la même façon que la clé de Fa est la continuité de la clé de sol en descendant, et qu' il suffit de resserrer l'espace entre les deux portées pour le voir, je voudrais placer cette clé d'ut dans ce contexte, l'ut à sa place "réelle" au centre, quelle que soit la clé d'ut. Si il n'y a que la bidouille tant pis ! Si Cadiz est intéressé par le résultat final je peux l'envoyer quand j'aurais finit de bidouiller... En vous remerciant pour vos retours.

In reply to by [DELETED] 16875981

Et voila mon bidouillage ! Vu que l'objectif est une lecture de notes, régulière, ça fonctionne puisque toute les mesures font les mêmes tailles. J'en ai dessiné 4 puis j'ai fait un gros copié collé, ensuite j'ai pris le clavier midi et l'option changer les hauteurs seulement et j'ai fait deux pages pour le moment.
Je suis satisfait du résultat, merci pour le coup de main !
Au fait si je voulais mettre tout les Ut en rouge pour aider à se repérer c'est possible ? J'ai vu le plugin pour colorer les notes mais je si je veux n'en colorer que certaines (sans avoir à sélectionner chaque Ut de la partition évidemment...)

Attachment Size
Fa_Sol_et_Ut.mscz 60.88 KB

In reply to by Guillaume Hue

Pour colorer seulement certaines notes les sélectionner ( ctrl+clic ) et via l'inspecteur (F8) changer leur couleur. S'il s'agit de colorer les ut d'une même hauteur sélectionner un do de hauteur désirée et avec un clic droit, dans la fenêtre contextuelle choisir "sélection>Plus" et cocher "même hauteur" puis changer la couleur avec l'inspecteur.

Bravo pour la bidouille mais j'avoue ne pas en comprendre l'aspect pédagogique...

In reply to by [DELETED] 16875981

Génial ! Voila qui est fait... Merci ! Pour l'aspect pédagogique, comme je l'expliquais plus haut, il s'agit d'approcher la clé d'ut (ici la 3 mais peu importe laquelle) en plaçant la portée de clé d'ut dans le contexte de celle de sol et fa, pour conserver les repères déjà acquis et faire prendre conscience que cet ut est toujours le même : si la clé n'est pas utilisée dans un objectif de transposition il correspond toujours à la même hauteur bien définie.
Encore merci et bonne journée !

In reply to by Guillaume Hue

Aucune clé ne sert à transposer et n'a de tels objectifs y compris les clés octaviées ( elles ne font que recentrer les notes sur la portée ). Quelle que soit la position de la clé sur la portée, comme montré dans mes images, la note de référence est toujours la même.

Votre objectif est louable mais peut être un peu compliqué pour ce qui s'exprime ( et s'enseigne ) en une phrase comme ce qui est en caractère gras dans le paragraphe précédent.

In reply to by [DELETED] 16875981

Bonjour,
je comprends la démarche de G HUE (et bravo pour la bidouille et la patience!). J'utilisais un schéma similaire (manuscrit) pour faire comprendre à mes élèves le rapport entre les clés UT3, SOL, FA.
Puis pendant quelques semaines, j'ajoutais des clés de FA et SOL en début de portée
Sans_titre.png
Eh si, les clés peuvent servir à transposer!
Au conservatoire de Paris, dans les années 70, on avait encore des épreuves de transposition à vue car dans les opéras de province, il n'était pas rare qu'un(e) chanteur(euse) peine à pousser le contre-xx.
Il fallait transposer, et pour cela lire les notes dans une autre clé (et donc connaître les 4 positions de la clé d'UT et les 2 de celle de FA) ; et bien sûr, modifier (mentalement) l'armure et les altérations accidentelles
Exemple courant : pour passer de LA majeur à Sol majeur, il fallait lire la partie de clé de sol en Ut4 mais une octave au dessus ; et la clé d'UT3 en clé de Sol une octave au dessous.
Heureusement, ces pratiques sont tombées en désuétude ; désormais, les chanteurs ...chantent

In reply to by ritmus

Dire qu'on transpose en changeant de clé est un abus de langage : on transpose et on change de clé pour le confort de la lecture. Deux actions différentes faites de concert.

Jall2 m'avait prévenu : "Attention aux professeurs de conservatoire qui mélangent sans vergogne règles musicales et règles de typographie musicale ( à leur décharge ils doivent utiliser les secondes pour enseigner les premières, le mélange des genres peut être excusable )". Ritmus ne vous sentez pas personnellement visé mais entendez par là que transposer ne veut rien dire en typographie musicale puisque transposer ou simplement écrire une partition dans une tonalité donnée est strictement la même chose alors qu'un changement de clé va totalement bouleverser l'écriture. A contrario la transposition va changer ce que le musicien joue alors que la clé utilisée n'affectera aucune des notes jouées.

In reply to by [DELETED] 16875981

Bonjour Miré,
nous parlons chacun d'une chose différente et les mots n'ont pas le même sens
Vous et le regretté Jall (que je lisais toujours avec grand intérêt) êtes au niveau de la typographie ; évidemment, là, pas question d'utiliser une clé pour la transposition (ni dans l'enseignement d'ailleurs).
Ce que je raconte, et qui a été une pratique en cours jusque dans les années 70 dans certaines circonstances, c'est avoir sous les yeux, dans une partition intangible en clé de sol, une note sur la 3ème ligne (Si) et qu'on vous demande de la penser et exécuter comme un La (ou autre).
La seule solution est celle que j'évoquais dans mon post précédent, c'est de penser le texte dans une autre clé, ainsi, pour reprendre l'exemple du Si en clé de Sol
Si -> La : UT4ème (à l'octave près)
Si -> Sol : UT1 (bonne octave)
Si -> Fa : Fa3 (lire 1 octave au-dessus) (on m'a enseigné Fa3 et non Ut5)
etc
la position typographique de la note est fixe ; le changement de clé en fait varier le nom et le son
premier site trouvé à ce sujet
http://www.apprendrelesolfege.com/la-transposition

In reply to by ritmus

La clé sert de moyen mnémotechnique pour transposer à la volée... ça, Jall2 ne me l'avais pas enseigné... ou il n'en a pas eu le temps à moins qu'il ait jugé ceci entré en obsolescence. Mais pour lui, un musicien digne de ce nom et qui maitrise son art, devait savoir jouer dans n'importe quelle autre tonalité une partition donnée instinctivement.
Cela reste tout de même un cas bien particulier d'usage des clés.

In reply to by [DELETED] 16875981

"devait savoir jouer dans n'importe quelle autre tonalité une partition donnée"
certes, mais il s'agit là d'opéras de 2-3h, avec un nombre minimal de lectures, plus une "colonelle" et une générale.
On est dans la lecture permanente, et le changement (virtuel) de clé permet d'avoir réellement sous les yeux les notes que l'on doit jouer. C'est pour cela que ce savoir-faire était exigé des instrumentistes destinés à être des musiciens maîtrisant leur art
Le niveau technique des chanteurs moyens étant désormais suffisant (même en considérant le fait que de nombreux opéras ont été écrit pour un diapason bien plus bas que 440) cette pratique est quasiment obsolète sauf pour les cornistes qui continuent à pratiquer ce sport cérébral car ils sont confrontés quotidiennement à la lecture, avec un cor en Sib, de partitions écrites en Fa ou DO.
Anecdotiquement, c'est d'ailleurs un petit jeu pervers courant de leur part que de poser à un chef d'orchestre un peu limité, et qu'ils n'apprécient pas, des questions sur la transposition .

In reply to by ritmus

remise en forme de mon post

"devait savoir jouer dans n'importe quelle autre tonalité une partition donnée"
certes, mais il s'agit là d'opéras de 2-3h, avec un nombre minimal de lectures, plus une "colonelle" et une générale.

On est dans la lecture permanente, et le changement (virtuel) de clé permet d'avoir réellement sous les yeux les notes que l'on doit jouer. C'est pour cela que ce savoir-faire était exigé des instrumentistes destinés à être des musiciens maîtrisant leur art.

Le niveau technique des chanteurs moyens étant désormais suffisant (même en considérant le fait que de nombreux opéras ont été écrit pour un diapason bien plus bas que 440) cette pratique est quasiment obsolète.

Sauf pour les cornistes qui continuent à pratiquer ce sport cérébral car ils sont confrontés quotidiennement à la lecture, avec un cor en Sib, de partitions écrites en Fa ou autre

Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cor_d%27harmonie

Anecdotiquement, c'est d'ailleurs un petit jeu pervers courant de leur part que de poser à un chef d'orchestre un peu limité, et qu'ils n'apprécient pas, des questions sur la transposition , dans le genre "quelle note voulez-vous entendre au 1er temps de la mesure xx"

In reply to by ritmus

"Savoir jouer dans n'importe quelle autre tonalité !" n'est-ce pas "maîtriser son art" que de savoir transposer mentalement sans hésitations aucunes ? de ce point de vue Jall2 était sur la même longueur d'onde que vous il me semble.
Et, maintenant que j'ai réussi à me faire donner un mini cours sur cette étonnante transposition par les clés, je comprends mieux pourquoi il insistait tant sur la lecture des différentes clés et la transposition ce qui me "barbait" un peu mon objectif d'alors étant de simplement savoir lire aisément une partition, pas, à mon corps défendant, d'être chef de chorale et d'enseigner les rudiments du solfège - pardon - de la "formation musicale" ( sans prétendre pour autant de donner des cours magistraux ).
Au fait : merci Ritmus ; ) mais il me manque, toutefois, la raison pour laquelle les cornistes n'ont pas droit à une partition écrite pour un instrument en Sib.

Quant à votre paragraphe sur les cornistes je crois entendre Jall2 parlant des tubistes de big bands américains qui lisent en Do et jouent en Ré et... des cornistes, justement, en utilisant à leur endroit non pas "sport cérébral" mais un autre terme à connotation plus sexuelle ; ) sans donner les raisons de cette activité.

P.S. Au petit jeu pervers de la part d'un corniste, je me serai fait indéniablement piégé... par bonheur je ne suis pas chef d'orchestre...

In reply to by [DELETED] 16875981

Les partitions des cornistes : tout est bien expliqué dans l'article de Wikipédia.

En résumé : le cor à 2 pistons n'est apparu qu'en 1815. Les compositeurs (Mozart, par exemple) n'avaient donc à leur disposition que des cors 'naturels' aux fondamentales diverses, et qui sont des instruments transpositeurs.

Par ailleurs, les "instrumentistes transpositeurs" font de la transposition par clé (à la Monsieur Jourdain), d'où...leur nom. Un clarinettiste lit en fait ses partitions en UT4, mais une octave au-dessus.

A contrario, l'Alto (à cordes) aurait pu être un transpositeur, pour passer facilement du Violon à l'Alto ; il serait devenu un instrument en FA, comme le cor anglais par rapport au hautbois. Par chance, il n'en a rien été et l'altiste joue réellement les notes qu'il lit. Facéties de l'évolution de l'organologie.

D'autre part, je crois qu'en parlant de musiciens capables de changer instantanément de tonalité, Jall pensait plutôt à des pièces faisant partie du répertoire des instrumentistes, et là, évidemment, inutile de se tripoter...les méninges avec les clés.

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